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Viper Dragoon

Viper Dragoon naquit en 1933 (année de la sortie de "King Kong", le seul, le vrai) de père inconnu et de mère népalaise. Hélas, pendant ses études en France, sa seule parente connue décéda, prise par une tempête de neige pendant une méditation sur un pic de l’Himalaya.
Le destin funeste voulut que la Seconde Guerre Mondiale éclate. Le conflit déchira le globe terrestre et arracha Viper Dragoon de force à son orphelinat. Laissé sans foyer, il fut recueilli par Superdupont. Il a alors dix ans.
En 1944, malgré son jeune âge, Viper est intégré à une unité d’élite des résistants. A lui seul, il décime tout un bataillon nazi à la cuillère à soupe. Puis il manque de succomber sous un bombardement : son prodigieux réflexe de se cacher sous une nappe à pique-nique (comme indiqué dans les films d’information et de protection de la jeunesse contre les dommages de la guerre) lui sauve la vie, mais toute son unité est réduite en cendres. Viper utilise les restes de la nappe à demi consumée (ils tissent solide, les Français) pour confectionner une fronde qui lui permet d’envoyer une grenade sur le bombardier et de l’anéantir.
D’autres exploits suivent, trop nombreux pour être tous relatés. Lors du débarquement, hélas, Viper perd ses deux jambes d’un lancer de grenade alliée mal placé (le fait que ce soit son nouveau tuteur légal, possible héritier de la fortune de la mère népalaise en cas de décès de l’enfant, qui l’ait lancé, permet d’affirmer qu’il s’agit d’un accident).
Puis il tombe malencontreusement dans l’escalier. Son épaule droite n’en réchappe pas. Mr. Magnum, son tuteur, se lamente alors dans les journaux de ne pas avoir su le rattraper, alors qu’il se trouvait juste derrière lui. D’autres accidents suivirent : Viper réchappa à tous. Alors que Mr. Magnum lui disait de passer devant lui durant une chasse à la bécasse pour vérifier s’il n’y avait pas du gibier planqué dans les buissons, un tir malencontreux du fusil de Viper tua son tuteur.

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