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Paru le lundi 11 novembre 2013

La Dreamcast : Spirale Immortelle

Eh oui, Sega n’a pas toujours été comme de nos jours, Sonic a eu son âge d’or... Ou devrais-je dire "ses âges d’or" ? Ce qu’il y a de sûr, ce que la période Dreamcast en est une. Découvrons-la sans plus tarder.

De quoi parle-t-on ?

On peut trouver beaucoup de mentions à cette console sur le site, mais jamais un quelconque descriptif réellement détaillé n’a été réalisé. Je parle de la Dreamcast, une console qui doit sembler bien mystérieuse pour les plus jeunes, et dont la mention serre le cœur de ceux qui l’ont vue vivre. Ayant vécu sa génération, je n’ai pourtant moi-même pas connu, pendant longtemps, autre chose de cet appareil que son symbole : une spirale, orange en Amérique et en Asie, bleu en Europe. « Il s’agit de la dernière console de SEGA », répondront pour la plupart ceux qui se contentent de ne rien en savoir. Mais c’était bien plus que cela : la Dreamcast était, en réalité, trop en avance sur son temps. Sa chute prématurée, et sa renaissance, trop peu citée dans le monde du jeu vidéo, en font une console à l’histoire unique, et surprenante. Je tenterai d’être aussi exhaustif que possible sur tous ces aspects. Nous le devons bien à SEGA pour ce chef-d’œuvre intemporelle qu’est la Dreamcast.

Retrouvez aussi notre dossier sur les éditions collector de la console.

Retraçage du contexte économique : la préhistoire de la Dreamcast

En 1996, SEGA déclare travailler sur un nouveau projet de console. A l’époque, cela n’était pas une nouveauté : la firme n’était pas seulement un éditeur, comme de nos jours, mais avant tout un constructeur. Et elle s’en était bien sorti depuis sa toute première console, la SG-1000, en 1983.

La SG-1000, une console pouvant faire office d’ordinateur, pour peu qu’on se munisse d’un clavier et d’une souris compatible.

Le vrai succès de Sega se fondera cependant sur la Mega Drive (ou Genesis aux USA), sortie en 1989, console non-moins historique, qui concurrencera Nintendo sur le marché où la console du plombier a le quasi-monopole. Elle verra la naissance d’un personnage révolutionnant le monde vidéoludique par sa vitesse, et dont le nom doit forcément vous évoquer quelque chose (sans quoi vous ne liriez pas ces lignes !). Succès important jusqu’en 1994, la Mega-Drive sera bien plus populaire que ses extensions, le Mega-CD et la 32X, mais qu’importe, SEGA se concentrant sur la sortie de la console incarnant la génération suivante : la Saturn.

Or, tout ne se passera pas aussi bien pour elle. Première console de 5ème génération à sortir avant la Playstation et la Nintendo 64, elle peine à convaincre, d’abord les développeurs, qui ne parviennent pas à utiliser tout son potentiel en raison d’une architecture trop complexe, et les joueurs, qui n’en voient pas la couleur à cause du marketing de Sony (ndlr : toute mon enfance !) qui inonda les esprits, et d’autre part parce qu’un grand nombre de jeux sortis au Japon ne parviennent jamais sur les marché européens et américains, ce qui limitera le rendement sur ces marchés. Cette période a vu aussi la mort d’Atari en tant que constructeur de console (nldr : je fais part de la trop méconnue, et maudite Jaguar).

La Saturn est un bide, qui aujourd’hui a plus ou moins trouvé une seconde vie sur le marché de l’occasion, la plupart de ses jeux ayant bien vieilli. Tournée hardcore-gamer, jeux fait pour durer, et dotée de qualités très peu exploités, on voit sans peine en quoi la Playstation a pu la dépasser. Avec son gros catalogue et sa publicité d’enfer destiné à agrandir son public (nldr : On accuse d’ailleurs cette attitude d’être de plus en plus présente dans le monde du jeux vidéo, avec celle du mercantilisme, mais je ne vous apprends rien, hein) et à faire rentrer de la quantité au détriment de la qualité. Sony souffla SEGA, et fit même trembler Nintendo sur ses fondations.
En somme, SEGA n’ayant eu que peu de succès sur une période de 5 ans, se devait d’agir pour ne pas être écarté de la scène des constructeurs de console : et agit vite, en commençant le développement d’une nouvelle console en 1996, soit 2 ans seulement après la sortie de la mort-née Saturn. Commence alors pour la grande bleue une période de test, sur laquelle s’achèvera le développement de sa console de 6ème génération.

Les prototypes

Le projet devant suivre la Saturn est d’abord connu sous le nom de Dural, (aux Japon) développé en même temps que la Blackbelt (aux USA), en concurrence. Pour la petite histoire, « Dural » est le nom d’un personnage de Virtua Fighter (le jeu le plus vendu de la Saturn).
La Dural est considéré par la suite comme trop lente, et est annulée, SEGA se focalisant sur Blackbelt...

A quoi aurait ressemblé une Blackbelt. « C’est vintage, mais pas plus que ça », aurait dit Di-Luëzzia, et on est bien forcé de voir qu’il aurait eu raison, le machin a un design très Saturnien !

Tout portait donc à croire qu’il s’agirait de LA console, mais finalement, pour une vulgaire affaire de chipset, la Blackbelt est remplacée par une autre console plus performante : la Katana. C’est de cette machine que le prototype final tirera son hardware, du moins au niveau de la carte-mère. La console changera de design par la suite, et de nouvelles fonctionnalités inattendues verront le jour.

La Katana munie du hardware final, et d’une apparence très proche de la Dreamcast que nous connaissons. Certains des éléments électroniques de la console finale portent encore l’indication « katana ».

Naissance de la Dreamcast

La tant attendue Dreamcast

Le nom de la Dreamcast ne se traduit pas par « Acteur du rêve » (comme on aurait pu le lire à certains endroits) mais provient de la fusion de deux mots anglophones « Dream » (le rêve) et Broadcast (la communication).
La console est franchement annoncée tard dans l’année 1997, SEGA ne cache pas son but : « La machine de divertissement du siècle prochain, celle qui rendra vos rêves réels », et délivre son logo, cette fameuse spirale, comme symbole de « l’univers et les pouvoirs infinis du genre humain ». Oui, ça peut sembler beaucoup de foin, mais il faut dire que SEGA n’avait pas à rougir du résultat de ces recherches, autant de nos jours qu’à l’époque. A sa sortie, la Dreamcast est une véritable bombe technique.

La Jeunesse de la console et son catalogue de jeux

Lorsque la console fut lancée en 1998, elle était en rivalité avec les deux autres plateformes sur le marché : la Nintendo 64 et la Playstation. Inutile de dire qu’elle les a fait passer pour des vieilleries en les atomisant au niveau technique. Complètement en avance sur Sony et Nintendo, qui n’auront même pas annoncé leur consoles 5ème génération avant les quelques mois suivant, il sera même prouvé que la PS2 était à deux doigt des capacités d’une Dreamcast, alors qu’elle a tenu jusqu’aux environs 2007 et après.

Du reste, la Dreamcast démarre bien : à la façon de la Mega Drive, on y trouve un engouement certain de la part du public. Durant 2 ans sur tous les marchés, elle se vend à 10 millions d’exemplaire, surtout à partir de la sortie de Sonic Adventure.

Depuis la Saturn, SEGA a compris que, s’ils restaient axés « joueurs », la console devait séduire un grand nombre sous un plus beau jour. Ce qui fait, en plus de ces innovations techniques et sa puissance, sa grande qualité, c’est son catalogue de jeux : on aura rarement vu pour une console un choix de jeu de cette qualité ! N’en déplaise à Sony avec son Pepsi man et autres Bubsy 3D, la Dreamcast a vu sortir les jeux les plus épique de notre génération. Les Sonic Adventure (qui restent aujourd’hui les meilleurs Sonic 3D), les 2 Shenmue, Crazy Taxi, Jet Set Radio, Ikaruga, REZ... Quoiqu’on en dise, où qu’on aille, ce catalogue de jeu est largement plébiscité. Pour ne citer que le plus connu, la base de données de JeuxVideo.com nous informe que les jeux ayant un 15 ou plus représentent plus de 62% des jeux sortis sur la console, donc plus de la majorité absolue.

Sa « mort » sur-officialisée

Nous voilà donc informés de cet état de fait : Quoi qu’en disent les révisionnistes, la Dreamcast ne fut en rien un échec, avait une longueur d’avance sur toutes les autres consoles du moment, était à la hauteur de toutes les autres consoles 5ème génération, et avait un catalogue de jeu quasi-irréprochable. Pourtant : quelque chose de dramatique va se passer, qui changera totalement l’histoire de la Dreamcast, et la poussera du rang de console excellente à celui de console mythique. Son règne dure 2 ans, depuis sa sortie.

Or, et c’est terrible, mais la Playstation 2 est là. Sortie friquée et bien bling-bling pour une console qui ne l’est pas moins. C’est l’embardée sur la console : Lobotomisant littéralement les masses, la PS2 réussit très rapidement à sur-occuper la place médiatique, volant la place à la Dreamcast.

Une horde de casual lors de la sortie de la PS2 aux Champs-Elysées : on dirait tout simplement une séquence de Zombieland

...Honnêtement ?

Des éditeurs tels que EA et Square Enix se frottent les mains, eux qui refuseront tout développement sur la console de SEGA : ça ne l’empêchera pas d’avoir des hits excellents, mais en tout cas de plus fournir son catalogue actuel. Vis-à-vis de la PS2 sur laquelle on trouve tout et n’importe quoi, la DC gardera une petite librairie, mais de qualité plus probante proportionnellement à la console de Sony.

Minée par ses pertes économiques dues à son trop long tâtonnement, depuis la Mega-CD jusqu’à la Saturn, SEGA engrange de terribles pertes. La Dreamcast est concluante, mais lui a coûté cher, trop même, l’entreprise étant déjà en difficulté. Elle était un succès, mais ce n’était encore pas suffisant pour lui permettre de remonter la pente. Afin de pouvoir survivre en tant qu’entreprise, SEGA annonce, en 2001 (et à la surprise générale) qu’elle ne produira plus de Dreamcast. La marque passe donc de constructeur et éditeur, au statut d’éditeur simple. A son apogée, il est déclaré que la Dreamcast sera sa dernière console.

Cette déception et cette gageure dans le monde du jeu vidéo laissent énormément d’orphelins. C’est ce qui rend tout cet aspect nostalgique à la Dreamcast : la fin de SEGA, qui avait fini par dépasser son vieil adversaire Nintendo, s’écroula à en partie à cause de son erreur de 4ème génération, et en partie à cause de Sony. La fin pour la firme au hérisson pour ce qui était pour beaucoup un lead sur le monde de la console.

Homebrew et la renaissance de la Dreamcast

Depuis les années 2000, tout un tas de gens développent des titres indépendants pour la Dreamcast. Ces jeux sont appelés Homebrew, terme désignant un jeu ou une application pour une console développée "à la maison", par des passionnés. Beaucoup de jeux ont été produits depuis la fin de la production de la Dreamcast, et de nombreux producteurs indépendants continuent à en produire. On a pu parler de véritable renaissance à la sortie, au japon, en 2006, de deux jeux pour la Dreamcast, qui on fait un carton. D’autres jeux ont également été annoncés en 2010, mais la dernière production en date est Sturmwind, sorti le 14 Avril 2013 (ndlr : Oui oui, plus de 10 ans après la "mort" de la console !)

Ci-dessus l’un des principaux auteurs de la renaissance de la console, qui fit pressions sur différents éditeurs, dès 2003, pour leur faire ressortir des jeux sur Dreamcast, j’ai nommé : le grand Max Scharl !

On peut le voir, grand nombre de gens n’a simplement pas voulu voir mourir la Dreamcast, et ont continué à alimenter en jeux ce superbe appareil. Une autre explication du grand nombre de développement indie sur la console se trouve au niveau logiciel : elle contenait un système d’exploitation complet (la seule avec la Xbox de Microsoft, qui sortira après, et dont la descendante aura également des ressemblances troublantes avec la DC) ! Elle en possède d’ailleurs deux, pour être précis. SEGA OS, mais aussi Windows CE, ce choix remontant au prototype Blackbelt. Il est très facile de transférer des jeux depuis Windows, grâce à des émulateurs, et de nombreux sites expliquent toutes les manipulations nécessaires à l’obtention et la lecture de jeux homebrew.

Qu’est-ce qui en fait une bonne console ?

Allons directement « au centre » du sujet, si je puis dire, et jetons un coup d’œil sur ce qui compose la Dreamcast au niveau technique. Si vous n’êtes pas féru de technologie, vous pouvez plus ou moins passer cette partie. Néanmoins je pense que tout le monde devrait en savoir quelque chose, donc je vais simplifier le tout au maximum sans laisser les inconditionnelles sur leur faim (à noter qu’un bon nombre d’éléments ne vous posera pas de problèmes si vous avez déjà compris l’intérieur d’un PC actuel).

Démontons la Dreamcast durant l’espace d’un chapitre. Tonton Arma veut bien (re)jouer les électroniciens, pour une fois, au risque de tout faire péter et de faire cramer l’immeuble, mais c’est bien parce que c’est vous !

Lorsqu’on retire les 4 vis retenant le couvercle de la DC, on tombe tout d’abord sur ça.

1) Ici le bloc d’alimentation de la Dreamcast, l’appareil servant à alimenter l’appareil en électricité. Il s’agit ici d’une DC PAL à 220 Volt. On voit assez nettement ce qui ressemble à des grosses piles dessus, il s’agit de condensateurs, servant à stocker une quantité d’énergie à reverser en petites doses dans les différents éléments de l’appareil.

2) Port manette, sur lequel on branche... les manettes. Bref.

3) Le bloc optique (dans lequel on insère les jeux). Il s’agit d’un lecteur GD-ROM, développé par Yamaha. Qu’est-ce qu’un GD-ROM ? Une sorte de super CD-ROM : contenant une capacité de stockage représentant un peu moins du double de celle d’un CD standard ( 1,2 Go). Sa forte densité d’écriture (les pistes sont beaucoup plus resserrées que sur un CD-ROM) le rend également très rapide à la lecture.

Lorsque l’on enlève les sus-dits éléments, on tombe sur ceci, qui fut la cause d’un grand nombre de test pour SEGA : c’est-à-dire la carte-mère, sur laquelle on trouve processeur, mémoire, etc.

1) Le Processeur (CPU) central. Il s’agit d’un Hitashi SH-4, contenant une unité de calcul de pas moins de 128 bits, à fréquence de 200 Mhz. Du matériel impressionnant de rapidité à cette époque.

2) Mémoire contenant le BIOS de la Dreamcast.

3) CPU PowerVR², utilisé comme accélération 3D de la console : à noter que la Dreamcast est la première console à utiliser une accélération 3D.

4)Ce plus petit processeur est un DSP Yamaha 64 voix, qui permettait une excellente qualité au niveau des sons de la consoles.

5) Ici, on peut voir la marque « Katana » inscrite sur la carte-mère, preuve de ce dont j’avais parlé au niveau des prototypes.

Comme vous avez pu le voir, la Dreamcast avait bien des arguments à faire valoir au niveau du hardware. Nous avons ici discerné le fonctionnement interne de la console, intéressons-nous à ce qu’il en reste.

La Manette et le VMU

Ce qu’on avait dans les mains lors de nos premiers pas sur Sonic Adventure et Sonic Adventure 2.

Nous avons donc ici une manette Dreamcast type. Elle est plutôt massive, et lorsqu’on la voit la première fois, lorsqu’on est habitué au standard Dualschock, on est en droit de se demander « Comment jouer avec cela, qui plus est à un Sonic 3D ?! ».

Pour être honnête, cette manette est probablement la meilleure des consoles SEGA : ici point de ressemblance avec l’affreuse manette que fournissait la Saturn, sorte de mutation de la manette Mega-Drive, mais un nouveau standard. La manette épouse bien la forme des mains du joueur et est on-ne-peut-plus maniable. Les boutons sont bien placés, et on note également deux gâchettes à l’avant. Le tout est un exemple en termes d’ergonomie. Il faut avoir joué au vrai Sonic Adventure 2 (et pas à son adaptation Battle (Game Cube / Xbox) seulement), pour comprendre à quel point Sonic fut contrôlable à sa grande époque.

On peut remarquer l’écran au milieu de la console : celui-ci peut être enlevé et remis à profusion : il s’agit d’un VMU.

Une « unité VMU » de la Dreamcast. Le design rappelle beaucoup les Tamagotchi.

Tout à fait inattendu, il s’agit en fait d’une carte mémoire (Visual Memory Unit ou Virtual Memory Unit, les sources divergent sur ce point) d’une capacité de 4 Mo, dotée d’un écran LCD, sur lequel s’affiche des animations sur le jeu en cours, et sur lequel on peut jouer à des mini-jeux. On peut également jouer à certains mini-jeux à 2, en branchant entre eux les VMU. Innovant, lorsqu’on sait que les autres cartes mémoire de l’époque, et celle devant sortir à l’avenir, ne seraient que de vulgaires rectangles en plastique. Contrairement aux carte mémoire de Sony, celle-ci se branche sur la manette (qui, sinon, laisse place à un espace vide) lors de l’utilisation de la console. Un exemple :

Cet étonnant dispositif ne fut pas méprisé par les développeurs : les deux Sonic Adventures bénéficient de leur propres fonctionnalités VMU, naturellement, et aussi plus d’une trentaine de jeux Dreamcast (surtout les plus connus).

Pour ce qui est des accessoires, toutes sortes d’autres machins étaient prévus pour aller sur le port manette, notamment claviers-souris, microphone utilisable en jeu, Dreameye (caméra pour vidéo-conférences), et autres Maracas pour Samba des Amigos. La liste est grande, et certains accessoires ont été développé par des éditeurs tiers (Adapteurs pour manettes d’autres consoles notamment). La Dreamcast fut donc riche en accessoires, c’est ce qu’on peut en retirer.

Le Cast

Une fois n’est pas coutume, la Dreamcast fut la première console à être livrée par défaut en compagnie d’un Modem.

Le modem de la Dreamcast. A noter que si on ne le voit pas à première vue sur la console, c’est parce qu’il est discrétement encastré (mais facilement amovible) dans l’un des bords de la console. Vous noterez le port Téléphone à gauche.

Le modem livré d’origine avait une capacité de 33kb/s à 56kb/s selon les versions régionales. C’est la version la plus puissante qu’on voit sur la photo. A quoi servait-il ? Eh bien à aller sur internet, pardi ! Vous vous souvenez du « Broadcast » (Communication) compris dans le nom ? La Dreamcast est la première console de jeu permettant un accès internet (je parle d’un réel accès, pas la rature Pipp !n ou l’expérimentation très pauvre d’Atari via le câble TV), et donc le jeu en ligne multijoueur.

Sonic et la Dreamcast

En tout, 3 jeux Sonic sont sortis sur la Dreamcast. Les deux Sonic Adventure sont considérés aujourd’hui comme deux références de la série, et sont de véritable vitrine technologique : la Dreamcast sera la première console à proposer une telle rapidité pour le hérisson en 3D. Des Tests sont présents sur le site, ainsi que des résumés des histoires de ces jeux.

Sonic Adventure demeure le jeu le plus vendu de la Dreamcast avec 2,5 millions d’unité vendue.

On trouve le 3ème opus dans le jeu dénommé « Sonic Shuffle ». Un party-game utilisant un système de cartes.

En comparaison, les titres Sonic sortis sur Saturn font bien pâle figure : Sonic R, jeu de course assez critiqué pour ses contrôles ; Sonic 3D Flickie’s Island ; Sonic Jam (une compilation des 3 premiers Sonic) ; et deux projets annulés (dont l’audacieux Sonic X-Treme), qui avaient un potentiel apprécié par le public.

Ici un comparatif de l’apparence de Sonic dans les jeux au travers des âges. Notez les gros polygones de la version Saturn, en comparaison avec la finesse d’un Sonic sur DC.

Y aura-t-il une Dreamcast 2 ?

Cette question, aussi légitime que « Y aura-t-il un Sonic Adventure 3 ? » ne risque pas de trouver sa réponse avant longtemps. Tout du moins, Si vous cherchez sur internet, vous tomberez sur pas mal de choses bizarres, entre autres des rumeurs, et apparemment ce qui ressemble à des prototypes d’une possible Dreamcast 2.

Il est néanmoins fort improbable de voir Sega en annoncer une dans les mois qui suivent, étant donné les difficultés économiques dans lesquelles se trouvent l’éditeur de nos jours. Ceci dit, il ne se passe pas un jour sans qu’une nouvelle rumeur sorte à ce sujet, donc, restez à l’écoute.

Souvenirs d’Eden

L’impression qu’a laissé la Dreamcast à d’autres rédacteurs, sur ce site, mais également sur des sites de références. L’article touche à sa fin, en espérant avoir pu vous transmettre l’envie de jouer ou de développer sur cette console. D’autres commentaires s’ajouteront à l’avenir, cette section de l’article étant intemporelle, à la façon de la console qui y est décrite !

J’invite également nos très cher lecteur (on les aime, on leur fait des bisous), à poster leurs impressions sur la Dreamcast.

« La DC est un succès indiscutable, l’une des consoles les plus sympas qu’on ait vu. Fort d’une longue expérience, ponctuée par divers échecs, SEGA a su cette fois répondre aux attentes du public habituel des consoles tout en faisant habilement du pied aux possesseurs de micro-ordinateurs. »
 Laurent, Rédacteur sur grospixels.com

« la Dreamcast reçut un bon accueil chez les éditeurs qui ne se privèrent pas de l’abreuver en jeux de qualité. Elle fut également un support de choix pour qui souhaitait donner l’original, Shenmue en est un bon exemple. »

« Véritable renouveau à son époque, la Dreamcast a relevé le drapeau de SEGA en proposant des jeux de qualité sur une plate-forme de qualité. »
 Rédacteurs de JeuxVidéo.com

« Je sais qu’on s’y amusait bien et les graphismes étaient bon dans l’ensemble, la jouabilité de la plupart des jeux était bonne aussi et qu’elle puisse lire des CD était une bonne chose !... Bref, c’était une bonne console. »
 Di-Luëzzia, rédacteur sur PSo

« C’est une des consoles qui m’a laissé les plus gros souvenirs vu les deux Sonic Adventure sortis dessus, sans doute les deux Sonic 3D les plus agréables à jouer !
Le développement est relativement facile sur cette console (vu qu’il y a du Windows CE dedans), et grâce à ça on a toujours des jeux prévus dessus de nos jours (le dernier en date étant Sturmwind).
C’est également une des consoles les plus stylées visuellement que je connaisse. Elle est simple avec un petit look futuriste, et des manettes à la forme sortie d’on ne sait où (mais très agréables à prendre en main !) et les VMU qui apportent une petite distraction. Sans parler du flingue qui dépote.
 »
 Metal-Migthy, Administrateur et responsable technique de PSo

« Caramba ! Encore raté ! »
 Armadillio, rédacteur sur PSo

Par Armadillio le coyote le 11 novembre 2013

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